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Au procès de Ramadan en Suisse, "Brigitte" a parlé d'un coup d'un soir selon Dieudonné

L'humoriste français Dieudonné a affirmé, mardi, devant le Tribunal correctionnel de Genève, que "Brigitte", la femme qui accuse Tariq Ramadan de l'avoir violée, a parlé devant lui d'un "coup d'un soir" en évoquant sa rencontre avec l'islamologue genevois.

Selon Dieudonné, ces mots ont été prononcés à l'issue d'un de ses spectacles en Suisse. Une discussion s'était engagée sur l'Afrique entre "Brigitte", l'humoriste, son producteur suisse et des techniciens. Le nom de Tariq Ramadan a surgi, "car c'est une personne importante" pour le continent. C'est comme ça que nous avons appris, "à la stupéfaction générale", que "Brigitte" connaissait l'islamologue, a raconté Dieudonné. Poussée par un technicien, la femme évoque alors un "coup du soir", a poursuivi l'humoriste. "Il n'a jamais été question de violence", a-t-il encore affirmé. "Brigitte" ne s'est pas attardée sur la question, peut-être par pudeur, a avancé Dieudonné. Selon ce dernier, elle a parlé de sa relation avec Tariq Ramadan "de manière un peu gênée". Elle ne s'en est en tout cas pas vanté.

Selon Dieudonné, "Brigitte", qu'il connaissait sous le pseudonyme de Malina, venait régulièrement à ses spectacles en Suisse. "Nous avions des discussions sympathiques et elle est devenue proche de l'équipe. L'humoriste a précisé n'avoir pas eu de relations avec la plaignante en dehors de son travail.

Dieudonné a été appelé à la barre par les avocats de Tariq Ramadan. La convocation de l'humoriste par le tribunal a pour origine une lettre anonyme dans laquelle figurait son nom. Ce courrier indiquait que "Brigitte" avait dit à Dieudonné avoir eu une relation consentie avec l'islamologue.

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