La cour d'appel de Liège a décidé mardi de confronter des experts dans le dossier d'une Liégeoise âgée de 23 ans poursuivie pour avoir porté des coups à un enfant de 16 mois lors d'une séance de baby-sitting. Cette jeune femme avait été acquittée en première instance, mais le parquet avait fait appel.
Les faits s'étaient déroulés le 8 décembre 2017 alors que les parents d'une petite fille âgée de 16 mois avaient confié sa garde à une baby-sitter inexpérimentée. L'enfant avait trouvé la mort à l'issue de cette nuit de garde. Les examens médicaux avaient révélé que l'enfant avait été secoué. Mais un médecin légiste avait ensuite précisé que les causes exactes du décès étaient difficiles à déterminer et peut-être pas liées immédiatement au syndrome du bébé secoué.
L'enfant avait été confié malade à la baby-sitter par ses parents. Il s'était réveillé durant la nuit et avait fait une crise, puis une chute qui avait entraîné un état d'inconscience. La baby-sitter affirmait avoir secoué l'enfant uniquement pour le faire réagir.
L'autopsie avait mis en lumière une malformation cardiaque, qui peut causer un arrêt cardiaque, un état d'inconscience et une chute. Si l'enfant présentait les signes du bébé secoué, la cause du décès reposait sur de multiples possibilités.
Les médecins seront confrontés aux résultats des expertises lors de leurs témoignages à l'audience du 24 octobre prochain.