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Seize personnes ont été interpellées dans le cadre d'une enquête sur une organisation criminelle impliquée dans un trafic international de stupéfiants, a rapporté jeudi le parquet du Limbourg. En plus de se charger du transport, la bande aurait fourni des sites pour produire et stocker des drogues de synthèse. Des perquisitions menées mardi matin ont permis d'appréhender quatorze personnes. Au cours des deux derniers jours, deux autres suspects ont également été privés de liberté en Belgique et en Allemagne.
Mardi au petit matin, la police a perquisitionné quatorze endroits différents dans les provinces de Limbourg, de Liège et de Namur. Douze personnes ont été interpellées. De plus, des descentes ont été effectuées en Espagne et aux Pays-Bas. Deux suspects y ont, à leur tour, été privés de liberté.
Un laboratoire de drogues de synthèse en construction a également été découvert à Gingelom, dans la province de Limbourg. Des armes, de l'argent et des stupéfiants ont été retrouvés en plusieurs emplacements.
Après les quatorze premières interpellations effectuées dans le cadre de l'enquête, une quinzième personne a été interpellée en Belgique. Mardi et mercredi, les treize suspects interpellés dans notre pays ont comparu devant le juge d'instruction de Tongres. Ce dernier a décidé de libérer trois personnes sous conditions. Les dix autres suspects ont été placés sous mandat d'arrêt et incarcérés.
Entre-temps, un autre suspect a été interpellé en Allemagne dans le cadre de l'enquête, portant à seize le nombre total de personnes privées de liberté dans cette opération de grande envergure. L'homme, d'origine italienne, comparaîtra, lui aussi, devant le juge d'instruction de Tongres après sa remise à la Belgique.