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De vingt à vingt-cinq ans de réclusion requis à l'encontre d'Ali Tatou

La cour d'assises de Bruxelles-Capitale délocalisée à Nivelles a enchainé mercredi soir le prononcé de l'arrêt sur la culpabilité d'Ali Tatou avec les plaidoiries et réquisitions sur la peine. Demandant aux jurés de ne retenir aucune circonstance atténuante à l'accusé, qui est désormais reconnu coupable du meurtre de son épouse, l'avocate générale Virginia Vanhufflen a requis une peine de 20 à 25 ans de réclusion. Les avocats de la défense, eux, ont demandé à la cour de descendre sous les 20 ans. La délibération sur la peine a débuté peu après 19h30.

La peine prévue par le code pénal pour les faits de meurtre dans les circonstances qui sont celles du dossier est de 20 à 30 ans de réclusion. Pour prononcer une peine en-deça de 20 ans, la cour d'assises devrait dès lors reconnaitre une ou plusieurs circonstances atténuantes à l'accusé.

Pour l'avocate générale, il faut qu'Ali Tatou comprenne que la transgression dont il s'est rendu coupable le 15 octobre 2021 en tuant sa femme à coups de couteau est la plus grave qui soit, et ne peut être excusée. "Il pourrait y avoir des circonstances qui pourraient vous amener à être cléments, mais pas de circonstances atténuantes: ce ne serait pas humainement adéquat de prononcer une peine de moins de vingt ans", a requis l'avocate générale mercredi soir.

La défense, au contraire, a estimé qu'il y avait quelques circonstances atténuantes à reconnaitre à l'accusé, dont son immaturité soulignée par les experts, et son âge. Il a septante ans aujourd'hui et ses conseils ont demandé à la cour de prononcer une peine qui lui "laisse un espoir".

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