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Décès de Tomy Delmotte à Gosselies: le lien entre le coup et la mort n'est pas établi

La cour d'appel du Hainaut a réformé, vendredi, le jugement prononcé à Charleroi condamnant le boxeur Anas Ateyaoui à cinq ans de prison ferme pour des coups ayant entraîné la mort de Tomy Delmotte, sans intention de la donner. L'agression s'est déroulée le 24 septembre 2017 sur le parking d'une discothèque à Gosselies.

Pour la cour, le lien entre les coups de poing et la mort n'est pas établi à suffisance. La prévention est requalifiée en coups ayant entraîné une incapacité de travail de moins de quatre mois. Une peine de deux ans de prison, assortie d'un sursis de quatre ans pour ce qui dépasse la détention préventive, est prononcée.

Lors de l'autopsie, le médecin légiste n'a remarqué qu'une seule blessure au niveau de la bouche de la victime. Il a relevé des déchirures vasculaires du cercle artériel de Willis, Le légiste a constaté que le réseau artériel droit était anormalement fin et fragile, une cause génétique. Ces déchirures expliquent, selon lui, le phénomène d'hémorragie méningée. "Sans ce problème génétique artériel, la victime aurait pu survivre", a-t-il déclaré devant la cour.

Anas Ateyaoui n'était pas au courant de cette anomalie génétique, pas plus que la victime.

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