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La chambre du conseil de Bruges a prolongé de deux mois la détention d'une Brugeoise de 23 ans soupçonnée d'infanticide et de négligence coupable. La mère nie toujours fermement avoir exercé des violences sur son nouveau-né.
Les faits se sont déroulés le 3 janvier dans le quartier de logements sociaux Blauwe Poort à Bruges. La mère de la victime a été arrêtée après la découverte du cadavre. Dans un premier temps, elle n'a pas comparu devant le juge d'instruction car on ignorait encore s'il s'agissait d'un crime.
Entre-temps, les premiers résultats de l'autopsie ont révélé que le bébé était bel et bien vivant à la naissance et qu'il ne s'agissait pas d'un bébé mort-né. Une enquête plus approfondie doit déterminer les circonstances exactes de la mort de l'enfant.
Me Standaert a de nouveau demandé mardi matin que sa cliente soit libérée sous conditions, mais la chambre du conseil n'a pas accédé à cette demande. Si la défense fait appel, la chambre des mises en accusation de Gand devra se prononcer dans les deux semaines.