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Le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné, lundi matin, un sexagénaire à deux ans de prison avec un sursis probatoire de trois ans. Le prévenu, initialement condamné par défaut à deux ans de prison, avait formé opposition au jugement. Ce dernier était en aveu de la détention et la diffusion de fichiers pédopornographiques, ainsi que d'avoir violé un chien. Le ministère public avait requis la confirmation du jugement initial, sans s'opposer à un sursis probatoire.
Le 30 juillet 2017, la diffusion d'un fichier pédopornographique de la part du prévenu a été dénoncée aux autorités judiciaires. Une perquisition menée au domicile de ce dernier a permis de mettre en lumière l'existence de plusieurs conversations. "Il y avait des échanges interpellants avec d'autres personnes. Dans les discussions, on souhaitait entretenir des relations sexuelles avec des enfants juifs, arabes ou trisomiques. Le prévenu confiait également son envie d'être à la place du violeur, mais aussi d'émettre l'idée d'un viol d'un mineur de 10 ans en le droguant", avait précisé le substitut Signor.
La perquisition avait également permis aux enquêteurs de découvrir une vidéo jugée "interpellante" par le ministère public montrant le prévenu violer un chien. Le parquet avait sollicité la confirmation du précédent jugement, sans s'opposer à un sursis probatoire. La défense avait plaidé un sursis probatoire, insistant sur la nécessité de poursuivre le suivi psychologique et psychiatrique mis en place depuis les faits.