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Un habitant de la région verviétoise était cité à comparaitre devant le tribunal correctionnel de Verviers pour des coups et blessures. Il lui est reproché d'avoir porté des coups à son coiffeur juste après le confinement. "On est le 20 mai 2020. Les métiers de service viennent de rouvrir et tout le monde est très nerveux à cette période. Le prévenu s'est rendu chez son coiffeur à Verviers", explique le ministère public.
Selon le coiffeur, le client qui refusait de porter un masque et de respecter les règles en vigueur s'est énervé lorsque le commerçant lui a fait savoir qu'il ne le coifferait pas, s'il ne se conformait pas. Des coups lui ont alors été portés. "Mon client a été en incapacité de travail durant plus d'un an suite à cette scène de violence", indique l'avocat de la partie civile qui réclame un montant provisionnel de 2.500 euros et la désignation d'un expert.
La version du prévenu, qui ne s'est pas présenté, est différente. Il indique s'être senti humilié par ce coiffeur chez qui il était client depuis plus de 5 ans. Si la scène de coups n'est pas contestée, l'avocat de la défense souligne que le salon de coiffure est resté ouvert malgré l'absence du patron. Il demande donc au tribunal de revoir les indemnisations à la baisse.
Pour le ministère public, les préventions sont établies. En l'absence du prévenu, il lui est impossible de requérir une peine de travail. Elle demande donc une peine de 2 ans de prison, sans s'opposer à du sursis.
Le jugement est attendu le 13 mars.
