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Le tribunal correctionnel de Liège a décidé vendredi de solliciter l'avis d'un service spécialisé dans le traitement des délinquants sexuels avant de rendre son jugement dans le dossier d'un Ansois âgé de 44 ans poursuivi pour des faits de cyberprédation, diffusion et détention d'images pédopornographiques. Le prévenu avait proposé une relation sadomasochiste à une jeune fille âgée de 14 ans.
Le prévenu avait été dénoncé par le collectif "Truly", une association qui traque, depuis la Nouvelle-Calédonie, les pédophiles sur Internet à l'aide de profil virtuels. Entre janvier et avril 2021, il avait entretenu des conversations malsaines avec des jeunes filles rencontrées sur les réseaux sociaux.
Le prévenu avait proposé à une jeune française âgée de 14 ans de venir en Belgique pour entretenir des relations sexuelles sadomasochistes. Il avait affirmé être déjà en relation avec une jeune fille de 12 ans et aimer plus particulièrement les jeunes filles âgées de 8 à 16 ans. Il se disait attiré par les filles anorexiques et sans formes. Il avait encore proposé à une jeune fille de 12 ans une relation à quatre, en y intégrant sa sœur âgée de 7 ans.
Le prévenu proposait de devenir l'esclave de ces jeunes filles. Le fantasme qu'il décrivait dans ses conversations était de violer des fillettes âgées de 4 à 8 ans et de les prostituer dès qu'elles seraient trop âgées.
Le parquet avait requis une peine de 2 ans de prison et une amende de 500 euros. Afin d'évaluer si le prévenu est apte à se soumettre à d'éventuelles conditions probatoires, le tribunal a décidé de solliciter l'avis d'un service spécialisé dans le traitement des délinquants sexuels.
L'affaire sera réexaminée le 8 septembre.