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Francesco Giorgi maintenu en détention sous surveillance électronique pour deux mois

La chambre du conseil de Bruxelles a décidé, jeudi, de prolonger de deux mois la détention préventive sous surveillance électronique de Francesco Giorgi, inculpé dans l'enquête sur des faits présumés de corruption au sein du Parlement européen.

Francesco Giorgi avait obtenu de la chambre du conseil, le 23 février dernier, d'exécuter sa détention préventive à domicile avec port du bracelet électronique, après avoir passé un peu plus de deux mois en prison. La chambre vient de prolonger cette mesure pour deux mois supplémentaires.

Plusieurs personnes sont inculpées dans ce dossier de corruption présumée, à commencer par Pier Antonio Panzeri, via lequel le système semble avoir été mis en place. Cet ex-député européen et fondateur de l'ONG Fight Impunity a avoué avoir reçu de l'argent du Qatar pour influencer les décideurs politiques au sein des institutions européennes. Il a obtenu le statut de repenti et collabore à l'enquête. Vient ensuite Francesco Giorgi, ancien assistant parlementaire de Panzeri et son bras droit au sein de l'ONG Fight Impunity.

La compagne de Giorgi, Eva Kaili, qui n'était autre que la vice-présidente du Parlement européen, est également inculpée, ainsi que le lobbyiste Niccolo Figa-Talamanca et Luca Vinsentini, ancien secrétaire général de la Confédération syndicale internationale. Le député européen Marc Tarabella, "chargé" par Panzeri, a finalement été lui aussi inculpé le 11 février, deux mois après les autres.

L'enquête dans ce dossier est menée par le parquet fédéral et confiée au juge d'instruction Michel Claise. Elle vise des tentatives du Qatar d'influencer les prises de décisions économiques et politiques du Parlement européen. Cet État du Moyen-Orient aurait versé d'importantes sommes d'argent ou offert des cadeaux substantiels à des personnes occupant une position politique ou stratégique au sein de l'hémicycle européen. Le Maroc est également apparu dans l'enquête, tout comme la Mauritanie.

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