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"J'ai une grande part de responsabilité, je dois l'assumer", reconnait Mohamed Abrini

Interrogé mercredi par la cour sur la vision qu'il avait des attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles à l'heure actuelle et sur le regard qu'il portait sur l'avenir, l'accusé Mohamed Abrini s'est montré plutôt pessimiste, arguant que "l'histoire se répète" avant de reconnaitre sa responsabilité et de réitérer ses excuses aux victimes.

"Pour moi c'est toujours la guerre entre l'Occident et l'Orient. L'histoire se répète. Des gens prennent des décisions et des innocents en subissent les conséquences", a exprimé Mohamed Abrini. "Je vois des guerres qui s'enchainent et des morts. Depuis le 11 septembre 2001, ça ne fait que s'empirer. Depuis la nuit des temps, l'homme est un loup pour l'homme, mais même dans la guerre il y a des règles et je ne suis pas d'accord avec cette manière de faire (les attentats, NDLR).

"J'ai une grande part de responsabilité, je dois l'assumer, a ajouté l'accusé. "Je ne peux par revenir en arrière, même si j'aimerais. Comme je l'ai dit, il manque beaucoup de personnes dans ce box et je ne parle pas que de la rue mais aussi des gens en costume cravate. Maintenant, le passé est mort et il faut voir ce qu'il faut faire pour que ça ne se reproduise plus. Il y a beaucoup de choses à faire, à penser."

Sur son avenir, Mohamed Abrini a affirmé vivre au jour le jour. "Pour moi que je fasse 10, 20, 50 ans de prison, ça ne changera rien, ça ne ramènera pas les morts. Je dois patienter. J'ai une dernière parole, elle vaut ce qu'elle vaut, mais je présente mes excuses aux victimes et à leurs proches."

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