Accueil Actu Belgique Faits divers

À la barre, le prince Harry dénonce l'intrusion de la presse et raconte sa souffrance

Le prince Harry a dénoncé mardi l'intrusion de la presse dans sa vie et raconté sa souffrance depuis son enfance face aux articles à son sujet, lors d'un procès à Londres contre un tabloïd accusé de piratage de messageries téléphoniques.

Son témoignage marque la première apparition d'un membre de la famille royale à la barre depuis celle du futur Édouard VII en 1891 pour un procès en diffamation.

Dans le procès en cours, Harry accuse l'éditeur du Daily Mirror d'avoir eu recours à des procédés illicites pour recueillir des informations, y compris en piratant des messageries téléphoniques, entre 1996 et 2010.

Trente-trois articles litigieux ont été retenus par le juge dans la procédure sur 147 visés par Harry.

L'avocat d'Harry a affirmé que le groupe de presse a recouru aux services d'"au moins 30 détectives privés".

Face à ces accusations, Andrew Green, l'avocat de Mirror Group Newspapers (MGN) qui, outre le quotidien Daily Mirror publie Sunday Mirror and Sunday People, a renouvelé les excuses "sans réserve" du groupe.

Le duc de Sussex a décrit l'impact qu'a eu sur lui la collecte illégale d'informations: "J'avais l'impression de ne pouvoir faire confiance à personne, ce qui était un sentiment terrible pour moi".

"En découvrant l'étendue des activités illégales menées par (...) MGN à mon égard, je suis quelque peu soulagé de savoir que ma paranoïa à l'égard de mes amis et de ma famille était en fait déplacée".

Si MGN a reconnu depuis le procès "quelques preuves" de collecte illégale d'informations, le groupe met en avant l'ancienneté des faits et rejette certaines accusations. "Il n'existe tout simplement aucune preuve permettant de conclure que le duc de Sussex a été piraté", a affirmé sa défense lundi.

En froid avec la presse à scandales, le prince Harry a lancé plusieurs autres batailles judiciaires contre elle.

À lire aussi

Sélectionné pour vous