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Le coordinateur d'enquête Gregory Moitroux est venu présenter, mercredi après-midi, le retour d'un devoir d'enquête ordonné par la présidente de la cour d'assises de Bruxelles. L'objectif de cette requête était de localiser précisément les 695 victimes non décédées des attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles sur les lieux des faits et d'identifier les séquelles physiques et psychologiques qu'elles ont subi lors des attaques.
La première partie de la présentation, consacrée aux 166 victimes vivantes de l'explosion dans la station de métro Maelbeek, a débuté par quelques corrections concernant certaines d'entre elles. Gregory Moitroux a ainsi pointé des erreurs dans l'orthographe de quelques noms de famille, des prénoms qui avaient été confondus avec des noms de famille et des parties oubliées dans des noms de famille multiples. Il a également rectifié quelques dates de naissances erronées et précisé que deux personnes étaient décédées depuis.
Ce devoir d'enquête étant basé sur les auditions des victimes réalisées juste après les faits, la localisation de certaines d'entre elles n'a pas pu être établie avec certitude. Pour d'autres, ce sont les séquelles qui n'ont pas pu être déterminées.
Une fois ces précisions apportées, le coordinateur d'enquête s'est attelé, durant environ une heure, à égrainer un à un les noms et séquelles de chacune des victimes vivantes de l'attentat du métro, en commençant par celles qui se trouvaient dans la rame, voiture après voiture, pour terminer par celles qui se trouvaient sur le quai et dans les escaliers.
La seconde partie du devoir d'enquête, qui concerne les 529 victimes non décédées à la suite des explosions à l'aéroport de Zaventem, sera présentée jeudi, si le programme le permet. Cela devrait durer trois heures.