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Un sommet international sur la lutte contre le crime organisé, particulièrement contre la criminalité liée à la drogue, s'est ouvert lundi à la Maison du Port (Havenhuis) à Anvers. Il réunit des ministres et hauts fonctionnaires de Belgique, Allemagne, France, Pays-Bas, Italie et Espagne ainsi que des membres d'Europol, du département américain de lutte contre le trafic de drogue (DEA), d'Eurojust, et la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson.
Le rendez-vous a, selon les organisateurs, notamment pour but de faire le point sur le programme pluri-annuel de lutte contre la criminalité mis au point l'an dernier aux Pays-Bas. Les six pays européens cités se sont engagés à, entre autres, mettre sur pied une plateforme de collaboration pour rendre les procédures logistiques moins perméables aux criminels, utiliser les innovations technologiques dans cette lutte et renforcer la collaboration internationale, également avec des pays tiers.
"Il y a de plus en plus de collaboration internationale parce que c'est nécessaire", estime le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne. "Les problèmes qui se posent à Anvers, deviennent ensuite des problèmes pour l'Allemagne ou la France, par exemple."
"Nous savons que les organisations criminelles sont présentes par-delà les frontières, il est donc important que nous soyons alignés" avec d'autres pays, appuie la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden. "Il s'agit d'échanger des informations, mais aussi, par exemple, d'assurer une présence en Amérique latine pour y combattre le commerce de la drogue."