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La fabrication des explosifs ayant servi le 22 mars 2016 lors des attentats à Bruxelles sera une nouvelle fois au centre des témoignages lors de l'audience de mercredi devant la cour d'assises chargée de juger ces attaques.
Mardi, ces préparatifs avaient déjà été abordés avec le témoignage du magasinier d'une enseigne de bricolage de Schaerbeek, où les terroristes avaient acheté, début mars 2016, dix litres d'acétone et d'acide sulfurique.
Mercredi, l'exploitant d'un autre magasin de bricolage, situé au centre de Bruxelles, rue de Stalingrad, près de la gare du Midi, sera entendu. C'est là que l'accusé Osama Krayem et Ibrahim El Bakraoui avaient acheté des produits chimiques ayant servi pour confectionner du TATP.
Les responsables d'un magasin d'électronique de Schaerbeek, où l'artificier Najim Laachraoui a effectué des achats, sont également attendus devant la cour, tout comme le propriétaire d'un box de garage loué par Khalid El Bakraoui à proximité de la planque de l'avenue de l'Exposition à Jette. Lors d'une perquisition en juin 2016, la police y avait découvert un sac contenant des centaines de boulons. Ces objets ont été utilisés dans les bombes pour infliger le plus de blessures possibles.
Nombre de la cinquantaine de témoins des faits convoqués devant la cour ne se présentent cependant pas, ce qui oblige la présidente et ses assesseurs à lire leurs auditions versées au dossier. Ces derniers jours au procès ont en effet été marqués par de longs moments de lecture, justifiés par l'oralité des débats.