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La cour d'appel d'Anvers a déclaré vendredi que l'action pénale contre Yannick "Flash" W. dans une affaire de menaces à l'encontre d'un docker était irrecevable dû à une erreur de procédure lors de son extradition d'Espagne. Il ne peut ainsi pas être poursuivi pour ces faits. Il avait été condamné à cinq ans de prison en première instance.
Yannick W. a été arrêté en 2020 en Espagne et remis à la Belgique en février 2021. Depuis, le criminel est en détention préventive pour son implication dans différents délits de stupéfiants et de violence. L'un d'entre eux étant la menace du docker.
La victime a été piégée par une camionnette le 30 septembre vers 22h00. Quatre hommes, qui se sont présentés comme des policiers, lui ont ordonné de descendre de son véhicule, faute de quoi ils lui tiraient une balle dans la tête. Le docker a verrouillé sa voiture, accéléré et est parti rapidement. L'homme était surveillé depuis des semaines au moyen d'un traceur GPS placé sous sa voiture. Des échanges interceptés sur la messagerie cryptée Sky ECC ont montré que l'intention était de le forcer à coopérer pour l'importation de stupéfiants.
Un des membres du groupe de discussion a été identifié comme Yannick W, qui aurait dirigé les autres. Il a été condamné en janvier 2023 à cinq ans de prison. Son avocat a indiqué devant la cour d'appel qu'il n'avait pas été remis à la Belgique pour ces faits et qu'il ne peut donc pas être poursuivi. Contrairement aux juges de première instance, la cour d'appel a suivi le point de vue de la défense et déclaré l'action pénale comme irrecevable.
Il a également été condamné à une peine de cinq ans d'emprisonnement pour la tentative d'importation de 1,4 tonne de cocaïne.