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Le procès en appel de 18 membres d'un cercle étudiant de la KULeuven pour la mort de Sanda Dia lors d'un baptême en 2018 n'était pas terminé vendredi et se poursuivra donc lundi.
Le procès en appel s'est ouvert lundi dernier. En première instance, le tribunal de Hasselt s'était déclaré incompétent pour se prononcer sur l'ensemble du rituel du baptême. La famille de Sanda Dia avait alors porté l'affaire devant la cour d'appel d'Anvers. La juridiction doit encore se prononcer sur le bien-fondé de l'appel, mais elle traite l'affaire dans son intégralité en attendant.
Dix-huit membres du cercle Reuzegom sont poursuivis pour administration de substances nocives, traitement dégradant, homicide involontaire et négligence coupable.
Au premier jour du procès, des peines de prison allant de 18 à 50 mois ont été requises.
La parole a ensuite été donnée aux parties civiles. Me Sven Mary, qui représente le père de la victime, a affirmé que la société "a le droit de connaître l'identité des auteurs". De son côté, Me Nathalie Buisseret, qui défend la mère de Sanda Dia, en appelle à la responsabilité des membres de ce cercle étudiant.
Les avocats des 18 membres du cercle étudiant se sont ensuite tour à tour succédé à la barre. Si plusieurs d'entre eux ont admis que leur client pouvait effectivement être reconnu coupable de traitement dégradant et d'homicide involontaire, d'autres ont à nouveau plaidé l'acquittement total.
Lundi, le procès se prolongera pour une journée supplémentaire. Ousmane Dia, le père de Sanda Dia, a déjà fait part de son intention de s'adresser aux accusés. Chaque partie aura ensuite l'occasion d'apporter des éléments de réfutation aux argumentations de ses adversaires. Les avocats de la défense auront le dernier mot. L'affaire sera ensuite mise en délibéré et un arrêt est attendu pour le mois de mai.