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Le Syndicat national du personnel de police et de sécurité (SNPS) réclame une juste réponse judiciaire après l'agression d'un policier mosan perpétrée dans la nuit de vendredi à samedi à Saint-Georges-sur-Meuse, a indiqué dimanche un permanent du syndicat.
Les policiers de la zone Meuse-Hesbaye ont été appelés à intervenir, dans la nuit de vendredi à samedi, dans l'entité liégeoise de Saint-Georges-sur-Meuse.
Des jeunes qui fêtaient vraisemblablement un enterrement de vie de garçon circulaient en voiture dans la rue Campagne du Moulin. Arrêtés à hauteur du club-house "The Hunter", les fêtards ont notamment jeté des pétards, ce qui n'a pas plus au responsable de l'établissement. Le tenancier aurait alors agressé deux jeunes gens, s'en prenant également à deux véhicules.
Lorsque les policiers de la zone Meuse-Hesbaye sont arrivés sur les lieux, appuyés par un renfort de la zone voisine de Flémalle, les jeunes avaient quitté les lieux.
Lors de l'intervention, le gérant du club-house s'est jeté sur un inspecteur qui a dû utiliser un spray lacrymogène et sa matraque télescopique pour s'en défaire. Blessé, le policier a été transporté à l'hôpital liégeois du Bois de l'Abbaye. Il souffre d'une incapacité de travail initiale de six jours.
L'agresseur présumé a été privé de liberté. Les devoirs d'enquête le concernant étaient toujours en cours dimanche midi.
"Il s'agit de violences gratuites à l'égard d'un policier qui effectue son travail, c'est totalement inadmissible. La première réponse judiciaire doit être une mise à l'instruction du dossier et la délivrance d'un mandat d'arrêt à l'encontre de l'agresseur. Dans un second temps, une condamnation exemplaire à une peine de prison ferme doit intervenir. Il est temps que l'on applique la tolérance zéro dont parlent depuis des années les procureurs généraux et les procureurs du roi", a commenté à Belga le permanent syndical Fabrice Discry.