Partager:
L'audience a repris jeudi après-midi avec le témoignage de deux collègues de Nic Coopman, devant la cour d'assises de Bruxelles, au procès des attentats du 22 mars 2016. Cet ingénieur de 57 ans est l'une des 16 personnes décédées après l'explosion des bombes à l'aéroport de Zaventem. La victime a été décrite comme un élément indispensable au sein de son entreprise et comme un homme honnête et bon vivant.
"Nic était toujours prêt à aider les gens, c'était typique de lui. Il était perfectionniste et exigeant envers lui-même. C'était un véritable Flandrien pur sang", s'est remémoré un proche collègue de Nic Coopman. "Il était expert en automatisation électrique. C'était le meilleur d'entre nous à ce niveau-là. Il avait bonne réputation chez les clients et était donc fort demandé par ceux-ci". Honnête, modeste, travailleur... Le témoin n'a pas tari d'éloges envers son collègue, qui était devenu un ami.
Nic Coopman était employé par la filiale anversoise d'une multinationale américaine spécialisée dans l'installation d'équipements pour la transformation des aliments pour animaux. Le 22 mars 2016 au matin, il se trouvait à l'aéroport de Zaventem pour prendre un vol vers Zurich, dans le cadre de son travail. Il était marié et résidait à Deurne, près d'Anvers. Selon son collègue, il était, outre un excellent ingénieur, un mari aimant et un bon vivant.
"J'ai embauché Nic en 2002. Il était de loin le meilleur des candidats", a poursuivi un second témoin, le supérieur hiérarchique de la victime, aujourd'hui pensionné. "Il parlait néerlandais, français, anglais, allemand et s'était mis à l'italien. Il avait une grande expérience technique et une profonde connaissance théorique. Il avait l'œil pour le détail, c'était un as pour résoudre tous les problèmes d'automatisation."