Partager:
La onzième chambre du tribunal correctionnel du Hainaut, division de Mons, a condamné jeudi une jeune femme à une peine de travail de 250 heures (ou à défaut de deux ans de prison) pour avoir vendu des produits stupéfiants à des mineurs à Mons, en décembre 2018. Il s'agissait de MDMA, une drogue composée d'une amphétamine stimulante qui était pure à plus de 93%. Un taux létal.
Trois adolescents ont été hospitalisés après avoir consommé cette drogue à des fins récréatives. L'un d'eux a été emmené en urgences à Erasme à Bruxelles, en état d'insuffisance cardiaque. Le pronostic vital était alors engagé. L'adolescent s'en est finalement sorti, mais il a gardé de graves séquelles.
Le 2 décembre 2018, la jeune femme était placée sous mandat d'arrêt. Comme elle n'avait pas d'ecstasy, elle leur avait proposé de la MDMA.
Chez elle, les policiers avaient retrouvé du matériel servant à la vente de drogues, ainsi que des produits stupéfiants. La jeune femme, qui a sombré dans la drogue après des drames personnels, avait été libérée sous conditions en mars 2019.
Deux autres jeunes ont eux bénéficié de la suspension du prononcé de la condamnation pour une période de deux ans. Ceux-ci avaient participé à l'achat groupé de MDMA et consommaient et vendaient dans le monde festif, étudiant et artistique montois.