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Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) a chargé lundi Sophie Lavaux, directrice générale de l'organe bruxellois de coordination de la prévention et de la sécurité, de réunir tous les acteurs concernés par la problématique du narco-trafic dans la capitale.
Objectif: faire face au trafic de stupéfiants et à son impact sur la sécurité sur le territoire de la Région bruxelloise.
Une réunion du Conseil Régional de Sécurité (CORES) pour présenter cette stratégie a été fixée au 27 février. Cet organe regroupe les autorités et les acteurs en charge de la sécurité (e.a. les bourgmestres, les chefs de corps des zones de police, les présidents des collèges de police, et le procureur du Roi), sur le territoire de la Région-capitale.
Selon le ministre-président bruxellois, cité dans un communiqué de son cabinet, "face à l'aggravation des évènements et à l'extension des territoires concernés, le défi auquel la coordination lancée ce jour doit répondre, est de construire une réponse territoriale globale, à l'échelle de la Région qui recouvre les « hot spots » déjà connus".
Il s'agit des quartiers de la Porte de Hal, des Marolles, de la Porte de Ninove, Yser et Ribaucourt, les Gares du Midi et du Nord, les nombreuses stations de métro impactées, ainsi que les quartiers identifiés par les SISP (sociétés de logements sociaux), au premier rang desquels le Peterbos.
Cette action globale "concerne tant des questions de gouvernance et d'articulation des compétences, le fonctionnement de toute la chaîne pénale avec le nécessaire renforcement tant des zones de police concernées, que des services de la Police judiciaire fédérale (PJF) et de la Police des Chemins de Fer (SPC) à Bruxelles, le renforcement du parquet, les services de prévention et du social-santé, des questions d'infrastructures", a encore précisé Rudi Vervoort.