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Outre l'ancien militaire arrêté pour avoir menacé de mort le premier ministre, trois autres militaires, qui appartiennent aussi à des bandes de motards dites criminelles, sont surveillés par les services de renseignements, rapporte Sudinfo jeudi.
Pour le moment, le SGRS, le service de renseignement de l'armée, surveille une dizaine de membres de clubs de motards. Trois membres de la Défense sont aussi surveillés actuellement par ces services pour leurs activités dans des clubs de bikers. Ils exercent toujours et rien n'indique qu'ils seront écartés de l'armée. Cela peut arriver si une menace se précise ou si la confiance est rompue. Si le dossier se noircit ou si des faits délictueux sont suspectés dans leur chef, le parquet est informé et c'est alors la police qui prend le relais des services de renseignements pour une surveillance visible, voire pour une perquisition ou interpellation.
