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Un adolescent interpellé au saut du lit par des policiers à Braine-le-Comte: le parquet explique les raisons d'une telle arrestation

Suite à une bagarre dans une cour d'école, un jeune de 14 ans a été arrêté par la police à son domicile à Braine-le-Comte. Les parents nous avaient avoué avoir plutôt mal vécu cette arrestation. Aujourd'hui, le parquet explique pourquoi il a procédé de cette manière. 

Une interpellation au saut du lit par deux policiers. Une audition de trois heures sans les parents. Aujourd’hui, le parquet justifie cette procédure. C’est une mise à disposition de la justice décidée par le magistrat du parquet jeunesse.  

Une interpellation plutôt qu'une convocation 

"Suite à des faits qui ont été commis la veille, le magistrat a estimé qu’une interpellation se justifiait. Il a donc été demandé au service de police de priver ce mineur de liberté avant son arrivée à l’école pour procéder à son audition", explique Damien Verheyen, substitut du procureur du Roi de Mons. 

Le magistrat a donc choisi d’interpeller l’adolescent. L’autre option est la convocation, pour que le jeune se présente avec ses parents. Les critères généraux qui font pencher la balance sont multiples : les circonstances, le type d’infraction, la gravité des faits. Ici, il s’agissait d’un coup de poing. Ou les antécédents entre les deux jeunes.  

"Toutes les garanties procédurales sont prévues"

"La loi prévoit toute une série de droits à respecter dans le cadre des auditions et notamment, en ce qui concerne les mineurs, la présence obligatoire d’un avocat lors de l’audition. Et effectivement, c’est en l’absence des parents, mais toutes les garanties procédurales sont prévues pour pouvoir assurer que l’audition se passe dans les meilleures conditions", assure le magistrat.  

Le jeune a été privé de liberté jusque 13 heures. Un suspect peut être mis à disposition de la justice durant 48 heures, peu importe son âge.   

Le parquet de Mons ne s’exprime pas davantage sur le dossier, car le jeune homme est mineur.  


 

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Commentaires

2 commentaires

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  • Ce serait aussi très intéressant de sanctionner l’autre jeune pour insultes à caractère raciales et discriminatoires. Qu’il se rende compte que l’on ne peut pas tout dire sans conséquences. Non? Les journalistes précisent le coup physique mais ne précise pas le coup moral ! Encore une fois, un traitement de l’information et de la justice à deux vitesses.

  • Les jeunes, qui n'en n'ont bien souvent que faire des autorités, pourraient ainsi se rendre compte que leurs actes ont des conséquences...

    Albert M'Fi
     Répondre