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Le ministère public a requis mardi en fin de matinée devant le tribunal correctionnel de Charleroi une peine réduite avec un sursis probatoire contre un père de famille qui a formé opposition à une peine de sept ans de prison prononcée par défaut à son encontre. L'homme actuellement détenu est poursuivi pour viols et agressions sexuelles, mais il nie l'ensemble des préventions.
En 2017, le président d'un club de tuning fréquenté par le prévenu et sa fille dénonce les agressions sexuelles subies par la mineure d'âge. Cette dernière signale avoir été violée à ses 14 ans, quand son père avait bu. "Et elle indique aussi avoir subi d'autres viols après ces faits", a précisé le ministère public.
La mineure est également tombée enceinte à la suite d'une des agressions sexuelles dénoncées avant d'ingurgiter des médicaments pour perdre le nourrisson. Condamné par défaut à sept ans de prison pour ces viols et atteintes à l'intégrité sexuelle, le père de famille a formé opposition au jugement.
Il nie tout comportement incestueux envers sa fille. Aux policiers et au juge d'instruction, il avait notamment confié "avoir touché la poitrine de sa fille sans s'y attarder" ou encore qu'il "dormait dans le même lit que sa fille depuis deux ans." Le géniteur avait également reconnu des faits qui se sont déroulés à Noël en 2014.
Face à la justice mardi, l'homme condamné a uniquement admis avoir embrassé sa fille à quelques reprises sur la bouche et s'être réveillé une fois en pleine nuit avec la main de sa jeune fille dans son slip.
Le ministère public a requis une réduction de peine et un sursis probatoire étant donné l'absence d'antécédent judiciaire du prévenu. La défense a plaidé un acquittement, estimant ces accusations "sans preuve".
Le jugement est attendu pour le vendredi 14 juillet.