Accueil Actu Belgique Faits divers

Un trentenaire jugé pour l'assassinat de son colocataire

La cour d'assises d'Anvers procèdera, mardi après-midi, à la constitution du jury chargé de juger Mohammed Alarrouqi. Ce Palestinien âgé de 32 ans est accusé d'avoir assassiné Mohammed Abusetta, également d'origine palestinienne et de cinq ans son ainé.

Les faits se sont produits le 5 mars 2022 dans le district anversois de Deurne. L'accusé a poignardé à mort la victime dans l'appartement qu'ils partageaient temporairement et qui appartenait à Ibrahim A. C'est ce dernier qui a retrouvé la victime gisant au sol. Il a prévenu les services de secours mais en vain.

Rapidement, les soupçons se sont portés sur Mohammed Alarrouqi. Celui-ci aurait suspecté la victime de lui avoir volé son bracelet en or. Une enquête téléphonique a révélé qu'après les faits, le trentenaire a pris la fuite vers l'Italie. Un mandat d'arrêt international a alors été délivré à son encontre. Cinq jours plus tard, l'homme s'est spontanément présenté à la police locale d'Anvers après avoir appris qu'il était recherché.

Mohammed Alarrouqi a reconnu avoir poignardé la victime à l'abdomen, mais il a invoqué la légitime défense. Il a déclaré qu'il s'était installé sur le matelas qui se trouvait dans le salon cette nuit-là. Il a vu Abusetta aller à la cuisine et revenir avec un couteau. Selon l'accusé, la victime l'aurait attaqué sans raison.

Mohammed Alarrouqi a alors répliqué en lui donnant plusieurs coups de poing, ce qui a fait tomber le couteau d'Abusetta. L'accusé l'a ramassé et a poignardé la victime, après quoi il l'a étranglée. Il s'est ensuite habillé, a encore frappé la victime de deux coups de pied à la tête et a pris un autre couteau dans la cuisine, avec lequel il a tranché le cou à Abusetta. Puis, il a quitté l'appartement.

Le procès, présidé par Vincent Roelants, doit durer une semaine environ.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

"Je me sens en accord avec mes convictions": comme Stéphane, de nombreux Belges font le choix de se débaptiser après les déclarations du pape

Il y a près de cinq semaines, la Belgique accueillait le pape. Le Souverain Pontife avait suscité la polémique chez nous avec ses propos sur l’avortement et le statut des femmes. Conséquence: aujourd’hui, plusieurs centaines de Belges souhaitent se faire débaptiser. Pourquoi prendre une telle décision ? Que représente la démarche aux yeux de l’Église ?  Société