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Permettre aux contrôleurs de porter une bodycam (caméra corporelle) ou encore procéder à des interdictions de monter dans un bus sont deux des dix points inclus dans le plan "stop agressie" (stop agression) défini mardi à la suite d'une table ronde entre la ministre flamande de la Mobilité Lydia Peeters (Open Vld) et ses collègues fédéraux de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) et de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld).
Ce plan vise à réduire le nombre d'agressions dans les transports en commun en Flandre. Au nord du pays, la société de transports publics De Lij a été confrontée en 2022 à 338 agressions physiques contre des chauffeurs et des contrôleurs.
Face à ce constat, la ministre régionale a convié à une table-ronde, outre les ministres de l'Intérieur et de la Justice, la directrice-générale de De Lijn Ann Schoubs, la Fédération belge des exploitants d'Autobus et d'Autocars (FBAA), la police fédérale et le collège des procureurs-généraux.
Un plan en dix points a été élaboré. Un certain nombre de mesures préventives, telles que des postes de conduite fermés dans tous les bus De Lijn et 67 inspecteurs supplémentaires, étaient connues depuis un certain temps. En outre, l'idée d'équiper les contrôleurs et les agents de sécurité des entreprises de transport public de bodycams sera examinée, a indiqué Mme Verlinden. Vincent Van Quickenborne a pour sa part appelé à ce que l'interdiction temporaire de monter dans un bus, telle qu'elle existe dans sa ville de Courtrai, soit appliquée dans davantage d'endroits.