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"Ça va laisser des traces": le "combat de coqs" autour des masters en médecine peut-il mener à une nouvelle crise politique?

Jean-Marc Nollet, co-président d'Écolo était l'invité du BEL RTL Matin ce lundi. L'occasion de revenir sur le dossier épineux des masters en médecine à Namur et à Mons. Un "combat de coq" qui, selon l'écologiste, pourrait avoir des conséquences sur la suite.

Le gouvernement belge francophone a failli y laisser sa peau, mais il y aura finalement bien des masters en médecine à Mons et à Namur. L'accord a finalement été trouvé ce samedi. Le dossier épineux aurait pu faire tomber le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles à quelques nuances près. "Ça va laisser des traces et c'est un peu dommage." Jean-Marc Nollet évoque la collaboration entre son parti, les socialistes et les libéraux qui sont associés dans la plupart des gouvernements. 

Il explique que c'est l'intervention de Georges-Louis Bouchez, le président du MR qui a mis à mal l'accord: "Ce qui a été décidé par le gouvernement samedi était déjà sur la table depuis 15 jours. La ministre Linard, par exemple, avait formulé une série de propositions sur le financement et notamment aussi sur la volonté d'aller chercher des quotas INAMI en plus. Une intervention extérieure a rendu les choses impossibles." Le président du mouvement réformateur ne voulait pas du master complet à Mons. 

Jean-Marc Nollet tente de désamorcer la situation en concluant: "Aujourd'hui, tout ça est derrière nous. Il y a un accord et un engagement de respecter, dans chacun des gouvernements, le contenu des accords qui ont été conclus il y a maintenant quelques années et ça comptait énormément." Quand notre journaliste lui demande de préciser sa pensée au sujet des "traces" laissées pour l'avenir, il reste prudent: "Médiatiquement, on est plus amené à répondre à des questions sur la crise politique que sur l'enjeu de fond et moi, je veux revenir sur l'enjeu de fond." À savoir la volonté d'avoir plus de médecins de proximité dans des régions comme Namur et Mons qui en manquent cruellement. 

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Commentaires

2 commentaires

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  • C’est bien beau monsieur Nollet, mais le désert des soins de santé c’est dans la province de Luxembourg qu’il est … et pour cette province rien n’est fait … ils n’ont même pas un hôpital agréé capable de prendre en charge les malades du cancer :-(

    Marc Hardy
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  • moi ce qui me des traces nulet, c'est ton kaliwat !

    paul leboulanger
     Répondre