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Assuralia, l'union professionnelle des entreprises d'assurances, est "déçue" de la décision du ministre de l'Économie Pierre-Yves Dermagne (PS) de quadrupler le plafond d'intervention du secteur de l'assurance en cas de catastrophes naturelles et de le fixer à 1,6 milliard d'euros.
En effet, l'augmentation du plafond implique que les assureurs devront prendre plus de responsabilités pour indemniser leurs assurés après une catastrophe majeure. Ceci n'est pas conforme à la proposition d'Assuralia qui suggérait de répartir la charge en trois tranches entre le secteur de l'assurance et les gouvernements régionaux et fédéral. Cette proposition devait permettre au secteur de l'assurance "d'assurer des montants plus importants et de faire face à des catastrophes naturelles majeures", a déclaré le porte-parole Peter Wiels.
L'union professionnelle estime que cette décision "n'est pas viable" et regrette qu'il n'y ait "pas encore de solidarité". Elle demande donc aux autorités régionales de "prendre encore une partie de la responsabilité financière pour que ce type de catastrophe naturelle soit traité dans les meilleures conditions". Dans le cas contraire, Assuralia craint le "chaos" lors d'une prochaine catastrophe naturelle, si les assureurs doivent d'abord calculer l'impact financier total de la catastrophe.