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(Belga) Cinq événements imprévus se sont déroulés sur les sites nucléaires en Belgique l'an dernier, selon les données publiées par l'Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN).
En fonction de l'échelle INES (Nuclear and Radiological Event Scale), les événements sont classés de 1 à 7, soit de l'anomalie à l'accident majeur. À partir du niveau 2, il est question d'un incident. À partir du niveau 4, d'un accident. En 2022, quatre anomalies ont été enregistrées, respectivement dans les unités 2 et 3 de la centrale de Tihange 3 et l'unité 4 de la centrale de Doel, ainsi que sur le site de Belgoprocess. L'origine de l'un d'entre eux, qui s'est produit à Tihange 3, fait toujours l'objet de recherche. Un signal a erronément indiqué une baisse de pression d'une durée de 50 millisecondes qui a provoqué l'arrêt automatique du réacteur. D'après les informations dévoilées à l'époque à la Chambre par le député Samuel Cogolati (Ecolo), sur la base d'une note interne à la centrale, les ondes d'un gsm auraient pu provoquer le problème. Un incident est également recensé, mais il concerne une entreprise pétrochimique. Le 5 mai, un sous-traitant a brièvement été exposé à des rayonnements lors de l'examen par gammagraphie d'un tuyau soudé. La dose de radiation du travailleur était inférieure aux niveaux de référence réglementaires et aucun effet direct n'a été observé sur lui. En 2021, huit anomalies et un incident avaient été recensés. En 2019 et 2020, il était question de six événements nucléaires de niveau 1. (Belga)