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Des associations flamandes de défense des droits des femmes ont mené mardi matin une action symbolique non loin du parlement fédéral, pour rappeler aux élus leur attente d'un allongement de la période légale d'avortement. Ce débat ne peut pas attendre la prochaine législature, selon les activistes.
Elles étaient une trentaine rassemblées sur la place Surlet de Chokier, avant de se diriger vers la tribune publique de la commission Justice de la Chambre. Parmi elles, des représentantes du Vrouwenraad et des ASBL Furia et Rebelle, à l'initiative de l'action. L'élue PTB Sofie Merckx a manifesté sur place son soutien.
"Le dossier est coincé depuis très longtemps, il ne peut pas être relégué à une prochaine législature. Nous espérons pouvoir mettre la pression pour qu'une décision soit enfin prise", a expliqué Meron Knikman, présidente du Vrouwenraad. "Nous voulons que les femmes aient le temps et l'espace nécessaires pour choisir l'avortement. Le délai est aujourd'hui de 12 semaines, c'est tout à fait insuffisant selon nous. Il est bien plus long aux Pays-Bas, ce qui pousse environ 500 femmes chaque année à se déplacer de Belgique vers là-bas pour avorter. C'est incroyable".