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La Zélande et le Brabant-Septentrional ont toutes deux déposé un nouveau recours contre le craqueur d'éthane de la société chimique Ineos, en construction dans le port d'Anvers, ont confirmé mercredi les porte-paroles de ces provinces néerlandaises.
La période de recours officielle a pris fin mercredi. La Zélande et le Brabant-Septentrional en ont profité pour introduire un nouveau recours. "Nous n'avons pas d'autre choix", ont déclaré les porte-paroles.
Dans un premier temps, les provinces néerlandaises avaient indiqué qu'il n'y avait pas d'évaluation appropriée des incidences sur les réserves naturelles environnantes. Elles avaient donc déposé un recours. En juillet dernier, le permis d'environnement du craqueur d'éthane avait été annulé par le Conseil flamand de contestation des permis.
Au début du mois de janvier, un nouveau permis assorti de conditions a été accordé à Ineos grâce, notamment, à une évaluation de l'impact azote de 800 pages. "Ces 800 pages montrent qu'il y a des dépôts, mais qu'ils n'ont pas d'effet sur la nature, sans entrer dans les détails. Nous ne pouvons pas être d'accord avec cette conclusion", selon la province de Zélande.
Les provinces néerlandaises ont annoncé avoir entamé des concertations avec le gouvernement flamand et Ineos. Des solutions auraient été envisagées. "À ce jour, nous n'avons malheureusement pas encore pu parvenir à un accord", a rapporté un porte-parole de la province de Zélande. "En cas d'accord avec Ineos, nous retirerons notre recours."