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Ce dimanche, cela fera une semaine que nous avons voté. La campagne est donc terminée, pourtant, il y a encore de nombreuses affiches électorales sur les panneaux dans certaines communes ou dans les champs. Les règles en la matières varient en fonction des communes.
À Péruwelz, dans le Hainaut, le démontage a débuté dès le lendemain du scrutin et pour ces ex-candidats, les opérations se poursuivent encore ce week-end. Le long des chaussées ou dans les prairies, on fait disparaître les traces de la campagne. "Nous avons commencé le démontage dès lundi, ça s'est étalé sur toute la semaine. C'était assez simple de récupérer les panneaux parce que j'avais tenu une liste avec les endroits où je les avais déposés", explique Denis Renard, candidat lors des dernières élections.
Au fur et à mesure, les affiches et les bâches qui seront recyclées sont amenées dans un hangar, une réserve de scrutins en scrutins. Au total, il y avait plus de 300 panneaux placés qui seront récupérés. "On va enlever l'ensemble des affiches qui sont collées, les mettre sur des palettes et puis les mettre à l'étage, les stocker pour au minimum cinq ans et puis six ans pour les prochaines élections", déclare Vincent Palermo, l'ancien bourgmestre de la commune.
Dans nos villes et villages, les règles concernant ces affiches électorales fonctionnent au cas par cas. Ce sont les règlements communaux de police qui contrôlent l'affichage, mais aussi l'enlèvement des panneaux. En règle générale, une tolérance de 15 jours est appliquée. Des sanctions potentielles existent.
Des réflexions sont menées au sein des partis sur l'importance à donner à ces panneaux électoraux. Selon certaines études, ils permettraient d'augmenter les scores de 2 à 3 %.