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Un bus électrique du réseau de transports nantais brûlé, un magasin Lidl caillassé: la maire (PS) de Nantes Johanna Rolland a dénoncé des violences "intolérables et inacceptables" au lendemain d'une troisième nuit d'émeutes qui se sont déroulées dans plusieurs villes de l'ouest.
"Il y a urgence à retrouver le chemin de l'apaisement et du dialogue avant que la spirale de la violence ne débouche sur encore plus de malheur et de douleur", a déclaré la maire de Nantes en amont du conseil municipal.
Selon le procureur de la République de Nantes Renaud Gaudel, 9 interpellations, parmi lesquelles 8 mineurs, ont eu lieu "essentiellement pour des faits de participation à un attroupement avec arme et dégradation par incendie".
A Brest, des violences ont commencé à 23H en centre ville, à la suite d'un appel sur les réseaux sociaux. Des abribus ont été attaqués, des feux ont été allumés et une boutique de vêtements a été pillée.
Dans le quartier Bellevue à Brest, la mairie annexe et deux agences bancaires ont été dégradées. Quartier Kerourien c'est un centre social qui a été entièrement détruit. Une salle de sport qui venait d'ouvrir a également brûlé.
Dans les agglomérations de Rouen et du Havre, la préfecture fait état de quatre blessés dont un homme grièvement blessé en tombant du toit d'un magasin alimentaire pendant un pillage.
De "violents incidents" ont eu lieu en Eure-et-Loir, à Dreux mais aussi dans la banlieue de Chartres, à Mainvilliers et Lucé, où les mairies ont été "partiellement dégradées".
Dans le Loiret, la préfecture a rapporté des dégradations "avec une forte intensité" en particulier sur l'agglomération de Montargis, avec des feux de poubelles et de véhicules, des bâtiments incendiés et des vitrines de magasins cassées.