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En quatre mois d'activités, le nouveau service de médiation de la Région bruxelloise, Ombuds Bruxelles, a enregistrés 328 plaintes à l'égard des administrations ou communes bruxelloises, a indiqué vendredi la Médiatrice régionale, Catherine De Bruecker, devant le parlement bruxellois réuni en séance plénière.
Selon celle-ci, en raison du délai nécessaire pour traiter un dossier, il est difficile de tirer des conclusions de ces 328 plaintes. Ce nombre indique néanmoins que la création d'une institution de médiation entre la population et les administrations répond à un réel besoin.
Les motifs des premières plaintes reçues par Ombuds Bruxelles depuis son entrée en activité le 1er septembre dernier, sont très diversifiés. La personne peut être déçue de la qualité d'un service public, trouver que l'information fournie n'est pas suffisamment claire, la procédure trop complexe. La plainte peut aussi concerner l'accessibilité d'un service, ou bien le délai de réponse d'une administration.
Ombuds Bruxelles plaide pour une approche constructive de la plainte en Région bruxelloise. Ce service traite les plaintes pour résoudre des situations individuelles, mais ces plaintes lui permettent aussi de détecter des difficultés plus structurelles. Sur base des signaux identifiés dans les plaintes, l'institution peut mener des enquêtes et formuler des recommandations pour améliorer la situation de manière plus générale.
Catherine De Bruecker a choisi d'accorder une attention particulière à l'impact de la numérisation sur l'accès aux droits pendant son premier mandat.
Par ailleurs, Ombuds Bruxelles est chargé de réceptionner et d'enquêter sur les signalements des membres du personnel témoins de fraude ou d'abus au sein des administrations et communes bruxelloises et de protéger ces "lanceurs d'alerte" contre les représailles. Pour garantir la confidentialité de ceux-ci, l'institution a mis en place un portail de signalement sécurisé, accessible depuis son site internet.