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La réforme fiscale proposée par le ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V) constitue "une bonne base" de travail, a réagi jeudi son partenaire de coalition Groen. Le co-président des Verts flamands, Jeremie Vaneeckhout, veut se mettre rapidement autour de la table et pose certaines exigences.
Vincent Van Peteghem a présenté jeudi une bonne vingtaine de mesures s'inscrivant dans ce qu'il appelle une première phase de réforme fiscale. Il propose notamment de baisser les charges pesant sur les travailleurs, augmentant la partie nette de leur revenu, ou encore d'harmoniser la TVA en proposant un taux réduit unique de 9%, qui remplacerait ceux fixés actuellement à 6% et 12%. Des produits de base (fruits et légumes, médicaments, couches, produits pour la protection de l'hygiène intime) et les transports en commun bénéficieraient, eux, d'un taux de 0%.
"Cette proposition constitue une bonne base, mais réunissons-nous rapidement pour prendre des décisions", a réagi M. Vaneeckhout.
La baisse du prix des tickets de transport en commun ainsi que celle d'une alimentation saine, une hausse de la contribution des grosses fortunes et une baisse d'impôt sur le travail des bas et moyens revenus constituent les "éléments cruciaux" pour Groen, résume-t-il. "Nous devons les mettre en oeuvre sous cette législature", insiste le co-président des écologistes flamands.
La deuxième phase doit, elle, faire l'objet de négociations gouvernementales après les élections de 2024, selon l'actuel ministre des Finances. Vincent Van Peteghem vise par exemple l'introduction d'un impôt sur les plus-values, proposition pour laquelle le temps manque selon lui.