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"Il n'y a pas de situation de crise", estime Georges-Louis Bouchez

"Il n'y a pas de situation de crise" au sein du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. "Ne croyez pas que l'on ne se parle pas. Nous sommes en train de négocier", a indiqué jeudi soir le président du MR Georges-Louis Bouchez sur le plateau de l'émission 'Jeudi en prime' (RTBF).

Dans la matinée, le président du PS Paul Magnette avait réitéré, au micro de La Première (RTBF), sa menace de recourir à une majorité alternative pour approuver la création d'un master de médecine à l'UMons si son partenaire de majorité en Fédération Wallonie-Bruxelles, le MR, continuait à s'y opposer. "Si nécessaire, nous proposerons aux Engagés (opposition, ndlr) de voter l'ensemble des habilitations", avait indiqué le Carolo.

"Ça doit faire la 15e fois sous cette législature qu'on me menace d'être remplacé. Au bout d'un moment, on s'habitue à tout", a répliqué le Montois. "Je n'ai jamais menacé de majorité alternative, même dans un dossier aussi majeur que le nucléaire (au fédéral, ndlr)", a-t-il ajouté, assurant que les parlementaires MR qui avaient tenté une telle démarche avaient été "tout de suite recadrés".

Le président des libéraux a nié toute crise au sein du gouvernement de la communauté. "J'invite tout le monde au calme, au sang-froid. Nos arguments sont rationnels, légitimes. Il y a d'autres arguments. Nous allons essayer de trouver un chemin qui permet de satisfaire tout le monde", a-t-il indiqué, saluant au passage l'attitude "très constructive" du co-président d'Ecolo Jean-Marc Nollet dans ce dossier.

Georges-Louis Bouchez a rappelé les deux principes mis en avant par le MR: "le nombre de médecins n'augmentera pas (en raison du numerus clausus, ndlr) et l'enseignement supérieur fonctionne avec une enveloppe fermée. L'argent que vous prenez d'un côté, vous le reprenez aux autres étudiants", a-t-il argumenté.

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