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La chambre du conseil de Bruxelles a décidé mardi de prolonger d'un mois la détention préventive de l'ex-militaire belge arrêté en Norvège pour menaces de mort envers le Premier ministre Alexander De Croo, a indiqué le parquet fédéral. L'avocat de Sam H. avait plaidé le placement sous surveillance électronique mais cette requête a été rejetée. La défense peut encore décider d'interjeter appel contre cette décision.
Le 7 juillet dernier, Sam H. avait diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo où on le voyait tirer quatre coups de feu sur une photo du Premier ministre. Le parquet du Limbourg, où réside l'intéressé, avait immédiatement ouvert une enquête, reprise depuis lors par le parquet fédéral. Ce dernier avait alors désigné un juge d'instruction spécialisé dans les affaires de terrorisme. Les services de police étaient conscients que l'homme souffrait de problèmes psychologiques tout en entretenant des sympathies pour les idées d'extrême droite. Membre d'une bande de motards, il avait déjà eu maille à partir avec la justice par le passé.
L'homme avait été localisé en Norvège et interpellé, sur la base d'un mandat d'arrêt européen, dans un centre commercial d'Oslo. Son domicile de Bourg-Léopold avait par ailleurs été perquisitionné par la police, qui n'y avait découvert aucune arme, munition ou explosif.
La Norvège a remis Sam H. aux autorités judiciaires belges jeudi soir. L'ex-militaire a été entendu vendredi par la police judiciaire fédérale (PJF) puis par un juge d'instruction. Ce dernier l'a placé sous mandat d'arrêt pour préparation d'une infraction terroriste et menace de commission d'un acte terroriste.
Le suspect a comparu mardi matin devant la chambre du conseil. Sa défense demandait qu'il soit placé sous surveillance électronique car, selon Me Mathias Swevers, l'ex-militaire n'a jamais eu l'intention de perpétrer un attentat contre le chef du gouvernement ou qui que ce soit d'autre.