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La frégate Louise-Marie repart en mission en octobre, trois mois après son retour de la mer Rouge où elle avait assuré la sécurité des navires marchands contre les rebelles houthis, annonce la Défense vendredi. Le navire prendra part pendant quatre mois à deux missions de l'Otan, en Écosse et en mer Baltique.
La Louise-Marie intégrera le "Standing NATO Maritime Group 1 (SNMG1)", un groupe maritime permanent de l'Otan. Elle sera chargée de patrouilles et participera à deux exercices d'envergure : Joint Warrior et Freezing Winds.
Joint Warrior est un programme d'entraînement militaire semestriel dans les eaux écossaises, impliquant plusieurs pays de l'Otan, destiné à accroître la préparation et à s'exercer à des scénarios complexes de menaces.
"Le déploiement de la Louise Marie au sein d'une flotte de l'Otan s'inscrit dans le Plan Opérations 2024. Il offre à son équipage une occasion de parfaire son expérience au sein d'une force navale multinationale, et permet également de perfectionner son entraînement à travers des manœuvres de grande envergure, démontrant notre haut niveau d'interopérabilité", explique la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder.
L'opération Freezing Winds se déroule quant à elle en mer Baltique, avec les forces navales finlandaises. Cet exercice permet, depuis l'adhésion d'Helsinki à l'Alliance atlantique en 2023, de renforcer la coopération avec les autres partenaires de l'Otan, dans un contexte de tensions accrues avec la Russie.
"La mer Baltique est une région stratégique pour l'Otan comme pour la Russie, et la sécurité dans cette zone est d'une importance capitale, notamment en raison des tensions persistantes depuis l'invasion russe en Ukraine", souligne la Défense. "La Finlande, nouveau membre de l'Otan, joue un rôle clé dans la défense de cette région nordique. En participant à cette mission, la Belgique démontre une nouvelle fois sa contribution significative à la stabilité et à la sécurité en Europe."