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La FWB n'a pas les moyens financiers pour mettre fin à la "taxe tartine"

La Fédération Wallonie-Bruxelles n'a pas les moyens financiers pour supprimer les frais réclamés aux parents pour l'organisation des repas et temps de midi dans les écoles, a indiqué mardi la ministre Caroline Désir (PS), pressée par l'opposition PTB de mettre fin à ce qu'elle qualifie de "taxe tartine".

En Fédération Wallonie-Bruxelles, de nombreuses écoles réclament des frais, qualifiés de "droit de chaise", pour l'organisation du temps de midi.

Selon l'opposition PTB, le coût moyen annuel réclamé aux parents se chiffre à quelque 140 euros par an et par enfant.

Interrogée mardi par Jean-Pierre Kerckhofs en commission sur l'opportunité pour la FWB d'interdire ces prélèvements, la ministre a répondu n'avoir pas les budgets pour compenser les pertes financières.

Une interdiction générale priverait en effet les écoles de recettes dont elles ont besoin pour financer l'organisation et la surveillance de ce temps de midi.

Devant les députés, Mme Désir a souligné que le temps de midi n'était pas considéré légalement comme du temps scolaire, pour lequel aucun frais ne peut en théorie est réclamé aux parents.

La ministre a toutefois rappelé que le gouvernement avait décidé depuis le début de la législature d'élargir les mesures de "gratuité scolaire" dans le fondamental et en début d'années primaires. Le gouvernement est aussi venu en aide aux écoles pour les aider durant la crise énergétique, a-t-elle encore pointé.

Dans sa réplique, M. Kerckhofs a jugé peu responsable l'attitude du gouvernement dans ce dossier, alors que l'assimilation du temps de midi au temps scolaire est pourtant prévu dans l'accord de majorité bouclé il y a bientôt quatre ans.

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