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Les responsables du gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire Infrabel ont détaillé jeudi après-midi lors d'une visite sur le chantier les importants travaux en cours à la gare de Luttre (Pont-à-Celles, province de Hainaut). D'ici à 2027, l'infrastructure et les installations ferroviaires y seront profondément modernisées pour un montant de 45,8 millions d'euros.
Les installations actuelles ont atteint un âge avancé. Si la plupart datent des années 1980, certains éléments sont plus anciens comme les poteaux caténaires qui datent de 1949 selon l'administrateur délégué d'Infrabel, Benoît Gilson. Dans ces conditions, c'est une remise à neuf très large des installations (voies, aiguillages, caténaires, signalisation, couloir sous-voies) qui s'annonce avec par ailleurs l'installation de l'ETCS et l'allongement de trois quais.
"Avec la mise en œuvre de toutes les disciplines en même temps, ce chantier est un exemple de massification de travaux", a affirmé Benoît Gilson.
Ces travaux d'ensemble devraient concourir à améliorer tout à la fois la sécurité, la capacité du trafic ferroviaire, l'accueil des voyageurs ou encore la vitesse commerciale. Cette dernière amélioration est liée plus spécifiquement à l'installation des nouveaux aiguillages.
Le chantier, qui représente un investissement de 45,8 millions d'euros, est financé par Infrabel via son plan d'investissement 2023-2032 (37,2 millions d'euros) et par la SNCB (4,8 millions d'euros), le reste étant apporté par le plan de relance européen (3,8 millions d'euros).
Le secrétaire d'État Thomas Dermine s'est félicité de l'ouverture du chantier. "Toutes les transitions sont des questions d'infrastructures. Pour donner des solutions alternatives de mobilité, il faut un réseau et des services à niveau", a-t-il indiqué.