Partager:
La ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden, a défendu, lundi soir, sur VTM NIEUWS, l'action des forces de l'ordre durant la rave party illégale à Brustem. Elle a toutefois promis une analyse pour s'assurer que ce type d'incidents ne se reproduise plus.
"Nous nous trouvions face à un événement inconnu. Les forces de l'ordre ont choisi d'éviter la confrontation avec un groupe important de ravers drogués dans une zone inaccessible. Il aurait été dangereux de jouer au chat et à la souris", a justifié la ministre. Selon cette dernière, la police a relevé les plaques d'immatriculation, retiré des permis de conduire et distribué des amendes.
Annelies Verlinden a également réfuté les critiques selon lesquelles les autorités n'auraient pas vu venir cet événement de grande ampleur. "Nous avons de très bons services de renseignement et de sécurité dans notre pays, mais il n'y a pas de loi qui permette à la police d'infiltrer des groupes secrets sur les médias sociaux. Bien sûr, nous allons analyser ce qu'il s'est passé pour voir comment nous pouvons empêcher cela à l'avenir", a-t-elle indiqué.