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La nouvelle ministre flamande de la Mobilité, Annick De Ridder (N-VA), met en priorité la mise en place d'une vignette pour les usagers étrangers des routes flamandes. Elle dit n'avoir pas le temps de tergiverser, car le gouvernement flamand compte déjà à la mi-législature sur les recettes d'une telle vignette, qui doit être concertée avec la Wallonie.
L'accord de coalition entre la N-VA, Vooruit et le CD&V prévoit l'introduction d'une vignette routière qui devrait rapporter 130 millions d'euros par an à partir de 2027. La ministre De Ridder préfère ne pas utiliser le terme "vignette routière", mais parle d'un "moyen numérique de faire contribuer les usagers étrangers" à l'utilisation de nos routes. "Les Flamands paient, les camions paient, c'est donc logique", a déclaré la ministre mardi dans De Ochtend (Radio 1). Les tarifs actuels n'augmenteront pas pour les Flamands, promet-elle.
Ce n'est pas la première fois que la vignette routière - ou une variante - apparaît dans les projets flamands. Par le passé, elle a suscité des oppositions, notamment de la part des Pays-Bas. "Mais il s'agissait alors d'un système classique de vignette. Aujourd'hui, on parle d'un mode de perception numérique", explique Annick De Ridder. Quoi qu'il en soit, elle prévoit de se concerter rapidement avec le gouvernement wallon. Ce dernier a inscrit dans son programme qu'"un droit d'usage (vignette) dans le respect des règles européennes sera appliquée d'ici la fin de la législature". MR et Engagés envisagent aussi un accord de coopération avec la Région bruxelloise pour que les Bruxellois ne soient pas impactés.