Accueil Actu Belgique Politique

La publicité pour les jeux de hasard interdite, mais des recours ont été déposés

La publicité pour les jeux d'argent à la télévision, à la radio, sur les sites web, les affiches, les journaux et les magazines est proscrite à partir du 1er juillet. Cette interdiction doit contribuer à lutter contre la dépendance au jeu. Des recours ont toutefois été introduits pour annuler la loi.

Le gouvernement fédéral a finalisé l'année dernière l'interdiction de la publicité pour les jeux de hasard, présentée par le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD). Ce texte a été source de tension au sein de la majorité entre le MR et les autres partis.

L'interdiction comprend les spots publicitaires à la télévision, à la radio et dans les cinémas, les annonces (notamment vidéo) sur les sites web, les canaux numériques et les plateformes de réseaux sociaux, les annonces publicitaires dans des magazines ou des journaux, les affiches publicitaires dans les lieux publics, la publicité personnalisée par e-mail, poste, services de messagerie, SMS ou réseaux sociaux et tout imprimé publicitaire. Les autres formes de publicité pour les jeux de hasard devront également se conformer à des règles éthiques et formelles strictes.

Celles et ceux qui veulent jouer pourront toujours le faire, mais seules les personnes qui recherchent activement des informations sur les jeux de hasard et qui veulent jouer seront encore confrontées à la publicité pour ces jeux.

L'interdiction est toutefois contestée. La société Napoleon a notamment engagé une procédure auprès du Conseil d'État pour l'annulation de l'arrêté royal. Elle a également saisi le tribunal des référés de Bruxelles pour en demander la suspension jusqu'à l'arrêt du Conseil d'État. La société considère que cette réglementation favorise les jeux de hasard illégaux et se plaint que la Loterie Nationale soit épargnée.

La décision pourrait tomber autour du 1er juillet.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Stéphane, enseignant, a été renversé par un parent d’élève sur le parking de l'école: "Je me suis senti complètement abandonné"

En 2019, Stéphane était directeur adjoint d’un établissement scolaire. Alors qu’il accueillait les enfants sur le parking de l’école, l’homme s’est fait renverser par un parent d’élève. Si le conducteur est décédé, laissant le volet pénal sans suite, Stéphane dénonce l'absence de soutien administratif de son employeur, qui complique sa quête de reconnaissance et de dédommagement.