Partager:
La Région wallonne a été condamnée en milieu de semaine par le tribunal de première instance de Namur pour avoir, "de manière répétée et volontaire", refusé de prendre en compte la contribution technique de l'ASBL "Vent de Raison - Wind met Redelijkheid" à la consultation organisée par le ministre wallon de l'Énergie, Philippe Henry, en vue de finaliser le plan éolien du gouvernement wallon PAX Eolienica II, a indiqué l'association vendredi.
L'information a été confirmée par le cabinet du ministre Ecolo. "Nous avons reçu le jugement du tribunal de Namur ce 13 juillet. Il condamne la Région à prendre en considération la réclamation de 'Vent de raison' et à y répondre. La Région va analyser précisément le contenu de ce jugement de manière à déterminer ses implications et les suites à y réserver", a précisé l'entourage du ministre.
Selon le cabinet Henry, "une très large consultation des parties prenantes a été réalisée dans le cadre de la préparation de la Pax Eolienica 2. Ont ainsi été entendus Edora, la Commission Royale des Monuments et Sites, la Febeg, ADESA asbl, RESCoop-Wallonie, la CPDT, le CESE, tous les Parcs Naturels de Wallonie (en association), l'UVCW, la FWA, IEW, les gestionnaires de réseau de distribution, le Cluster TWEED, Natagora, Energie commune et Greenpeace."
L'ASBL Vent de Raison, de son côté, assure avoir tenté, à de multiples reprises, de communiquer avec le gouvernement et le parlement wallons "afin de partager son expérience du terrain en vue d'obtenir des réponses précises aux nombreuses questions concernant l'environnement et l'approvisionnement en électricité posées par le déploiement massif de l'éolien terrestre". Face aux refus répétés, elle a saisi la justice.