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La Wallonie met à jour, étape par étape, son plan forte chaleur et pics d'ozone, qui permet, depuis 2015, d'organiser une surveillance des facteurs de risques et de définir des seuils à partir desquels des actions sont entreprises, a indiqué mardi, en commission du parlement wallon, la ministre régionale de la Santé, Christie Morreale.
Dans ce cadre, les différents supports de communication et les propositions d'actualisation du plan ont été présentés aux professionnels concernés lors du Salon soins et santé en février dernier. Un groupe de travail a ensuite réuni, en mars, tous les partenaires wallons pour échanger sur les attentes et les bonnes pratiques avant l'organisation, en avril, d'un webinaire destiné à tous les professionnels de terrain.
"Le travail d'évaluation des effets de ce plan de communication sur le changement de comportement, le changement de perception du risque débutera après l'été. Il s'agira également d'envisager les recommandations nouvelles à y intégrer pour l'été 2024", a précisé la ministre, interrogée par la députée des Engagés, Mathilde Vandorpe.
"Dans un second temps, il sera question de rédiger un plan wallon avec toutes les compétences concernées allant au-delà du seul secteur de la santé. Cette étape sera préparée en étroite collaboration avec le Centre Régional de Crise. La sobriété énergétique pourra notamment y être abordée en présence des personnes représentantes du secteur", a ajouté Christie Morreale.
En Wallonie, la phase d'avertissement du plan forte chaleur est activée depuis le 8 juin.