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Dernier devoir - ou presque - avant les vacances pour les parlementaires wallons qui se penchent, ce mercredi, sur l'ajustement budgétaire bouclé fin avril par le gouvernement régional. Sans surprise, il devrait être voté en fin de journée majorité contre opposition.
"Ce budget, si vous l'approuvez, s'inscrit tout à fait dans le fil rouge fixé par le gouvernement; un fil rouge qui doit garantir la soutenabilité de la dette, permettre les investissements nécessaires à la reconstruction des zones sinistrées lors des inondations ainsi que les investissements de relance", a rappelé durant les débats le ministre régional du Budget, Adrien Dolimont (MR).
"Il restera de nombreux chantiers à mener avant la fin de la législature mais les fondations sont là et la voie à suivre est claire: elle garantit la crédibilité financière de la région et constitue une réponse volontariste aux défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels est confrontée notre région", a-t-il ajouté.
Fin avril, l'ajustement budgétaire régional avait débouché sur un solde brut à financer, soit la différence entre les dépenses et les recettes régionales, de 2,975 milliards, en amélioration de 166 millions par rapport au budget initial.
Quant à la trajectoire budgétaire, elle affiche un déficit public de 60 millions d'euros, ce qui est nettement mieux que les 274 millions prévus dans l'accord de gouvernement et que les 111 millions annoncés à l'initial 2023. Comme lors des exercices précédents, ce montant est toutefois expurgé des dépenses exceptionnelles liées à la crise sanitaire (70 millions d'euros), aux inondations (461 millions), à la guerre en Ukraine (47 millions), à la crise énergétique (445 millions) et à la relance de la Région (1,409 milliard).