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Le budget de la Ville de Bruxelles proposé par la majorité socialiste-écologiste-DéFI révèle les échecs du collège, a indiqué jeudi après-midi le chef du groupe MR au conseil communal, David Weytsman.
Pour celui-ci, ces échecs tiennent en deux caractéristiques: "une dette en hausse, marque de fabrique de la gauche; et des dépenses du CPAS qui explosent dans une ville où 50% des enfants naissent dans une famille sous le seuil de pauvreté".
"Depuis 5 ans, je demande aux Écolos de réorienter des dépenses vers la propreté publique et la rénovation des trottoirs. Certains quartiers n'ont jamais été aussi sales, il est temps d'agir", a-t-il encore déclaré à l'agence Belga.
Pour la dernière année de la législature, le collège PS-Ecolo-DéFI de la Ville de Bruxelles a élaboré un projet de budget globalement à l'équilibre.
Au rayon des dépenses, l'ardoise s'élève en tout à 1,083 milliard d'euros consacrés pour près de moitié aux frais de personnel (532.084.562 euros; 49,13%).
Les dépenses de transfert représentent 30,5% des dépenses totales, soit 330,4 millions d'euros dont 135,8 millions sont consacrés à la dotation pour la zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles et 99,8 millions à la dotation pour le CPAS qui augmente de 9,5% par rapport à l'initial 2023. Cela traduit une volonté assumée du collège de maintenir à un haut niveau son investissement dans les politiques sociales menées par le Centre Public d 'Action Sociale, "alors que l'inflation et l'explosion des factures énergétiques fragilisent un grand nombre de ménages aux revenus modestes".
Selon le bourgmestre, l'augmentation de 0,71% de la dette à hauteur de 8,67% du total du budget ordinaire est notamment liée à la hausse des taux d'intérêts et aux investissements assumés dans le cadre du projet de services "à dix minutes", mais la situation reste sous contrôle.
