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Le budget mobilité repris dans la politique salariale d'un employeur bruxellois sur trente

Les employeurs bruxellois sont proportionnellement les plus nombreux à intégrer un budget mobilité dans leur politique salariale. En 2023, 3,5% l'avaient déjà fait contre 2,6% en 2022. Les employeurs flamands (1%) et wallons (0,8%) semblent moins enthousiastes, selon les données rassemblées par le prestataire de services en ressources humaines SD Worx.

Le budget mobilité a été créé pour encourager les employés à privilégier des solutions de mobilité respectueuses de l'environnement. Il remplace la voiture de société traditionnelle par un budget identique pouvant être dépensé en mobilité électrique, transport en commun, voitures partagées... Cette somme d'argent peut également être utilisée pour rembourser un crédit hypothécaire ou louer une maison. L'an dernier, trois travailleurs sur quatre qui avaient opté pour un budget mobilité le consacraient ainsi à des frais de logement.

Le budget mobilité doit respecter des limites, comprises l'an dernier entre 3.000 et 16.000 euros. Le montant médian a augmenté de 30%, passant de 6.000 euros en 2022 à 7.800 en 2023.

Même si elle reste encore anecdotique, la proportion de travailleurs optant pour un budget mobilité a doublé en un an, passant de 0,2 à 0,4%. Parmi ceux qui possèdent une voiture de société, SD Worx estime qu'un employé sur 35 renonce à ce véhicule pour bénéficier d'un budget mobilité.

"L'échange de la voiture de société est aujourd'hui le plus populaire chez les travailleurs âgés de 25 à 35 ans. Surtout si le travailleur n'a pas vraiment besoin de la voiture ou s'il a accès à une alternative, comme c'est souvent le cas dans les villes", commente Laura Bertrand, conseillère PME de SD Worx Belgique.

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