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Louis Michel a été interrogé dans l'émission Face à Buxant ce dimanche sur RTL TVI. L'ancien élu du Mouvement réformateur (MR) a notamment été invité à réagir à des déclarations de Bart De Wever.
Il y a quelques jours, le président du parti nationaliste flamand N-VA a lui-même été interviewé. Voici ce qu'il avait déclaré à propos d'un éventuel confédéralisme et de Paul Magnette, président du Parti socialiste: "Le PTB est là pour le matraquer, Georges-Louis Bouchez est là pour le matraquer, ça je comprends, il ne veut pas être traité de traitre. Mais je me souviens de tous nos entretiens en 2020 à Anvers. Le 11 juillet à Anvers, on a eu une discussion assez ouverte là-dessus".
Martin Buxant: Louis Michel, le Parti socialiste et la N-VA sur le confédéralisme?
Louis Michel: Monsieur Magnette et monsieur De Wever sont allés très loin dans un accord, qui en fait séparerait le pays et qui jetterait dans ce cas-là la Wallonie dans la pauvreté extrême. Aucun spécialiste, d'ailleurs, ne peut nier ça. La Wallonie seule, la Wallonie en dehors de la solidarité nationale, aurait beaucoup de mal à survivre. Je ne comprends pas la complaisance qu'a eue monsieur Magnette lorsqu'il en a discuté si loin avec monsieur De Wever. Aujourd'hui, monsieur De Wever sait très bien qu'il a au PS un allié. On paiera peut-être un poste de Premier ministre pour monsieur Magnette au prix du malheur des Wallons.
Rappelons que Paul Magnette n'a pas clairement reconnu avoir négocié le confédéralisme avec Bart De Wever en 2020. À l'époque, le co-président d'Ecolo avait toutefois, lui aussi, accusé les deux hommes d'avoir préparé le confédéralisme durant leur mission de "préformateurs". "C'était l'antichambre du confédéralisme. On parlait d'entité bicéphale et tricéphale pour différentes matières: justice, police, sécurité, intérieur, emploi", avait réagi Jean-Marc Nollet, interrogé sur La Première en août 2020.

















