Partager:
Le gouvernement bruxellois a adopté jeudi en dernière lecture le projet de réforme des titres-services dans la Région-capitale.
Celle-ci s'engage ainsi dans une amélioration qualitative importante des conditions de travail des aides ménagères, a indiqué le ministre bruxellois de l'Emploi Bernard Clerfayt (DéFI), par voie de communiqué.
La réforme est appelée à entrer en vigueur en janvier 2025. Elle prévoit un parcours de formation obligatoire pour les nouvelles aide-ménagères, un volume de formation de 16h par an (contre 9h en Wallonie), et une visite préalable obligatoire avant toute nouvelle prestation (facultative en Wallonie).
Au menu également: une exclusion de trois ans pour les utilisateurs au comportement abusif de 3 ans. Celle-ci pourra être portée à 5 ans en cas de récidive. En Wallonie la durée de l'exclusion est d'une année.
Selon Bernard Clerfayt, en Région bruxelloise, 28.137 aide-ménagères travaillent dans le secteur des titres-services. Chaque jour, elles effectuent des tâches ménagères auprès de 116.162 utilisateurs. Ce sont des tâches parfois pénibles qui provoquent des maladies musculosquelettiques touchant les articulations, les muscles et les tendons, et pour lesquelles, elles n'ont pas nécessairement été formées, a justifié le ministre. .
"Bruxelles va plus loin et frappe fort pour protéger les aide-ménagères. Nous avons pris nos responsabilités. La balle est maintenant dans le camp du fédéral, seule instance compétente en matière de bien-être au travail et de revalorisation salariale", a conclu le ministre amarante.